Judicaël EYMARD

Saint Amand en Puisaye (58310)

 


 

Nom du projet 

L'Arche

 

Instagram

@kosmotheoros



Quelques mots sur l'artiste

À travers ses œuvres, plus que son imaginaire, Judicaël Eymard

essaie de décrire son expérience du monde. Chercheur, il

porte une grande attention aux matières qu’il glane dans

son environnement. Ses collectes cherchent principalement

à créer des palettes d’émaux à partir des lieux qu’il investit

pour en révéler les nuances secrètes.

Dans ses recherches quatre formes s’affirment : La pierre

pour fonder, le corps comme enveloppe terrestre, le bureau

comme espace d’évasion, la colonne comme signe d’élévation.

Pour Judicaël Eymard, l’art, à travers une poétique de

l’expérience, est un moyen d’explorer notre condition

humaine. C’est ainsi que sa pratique trouve son apogée dans

des expériences collectives et de partage.

 



Le projet

La proposition de projet de création in situ pour le parcours Beaux Lieux; une œuvre vivante qui soit à la fois une cabane, un lieu de rassemblement, et un espace poétique ouvert dans le paysage, parlant directement de la nature et de l’élan vital propre à l’environnement des Prairies du Roy. Cette cabane, liant céramique et architecture vivante (avec le tissage d’osier), unissant art et artisanat, a pour objectif d’être un lieu de mémoire tant pour le passé des traditions que pour un futur désiré. Cette cabane, qui dans une esthétique environnementale fait directement écho au développement durable, serait dans la filiation du “Foyer” réalisé à la Bergerie nationale (voir photo). Cette œuvre pour Beaux Lieux fait directement écho au patrimoine bâti et naturel se déployant de Beaulieu à Loches. Ce projet s’appelle Arche pour plusieurs raisons. C’est une évocation poétique avant tout, toute œuvre inspirée se doit d’être inspirante, et d’être ce faisant une invitation à voyager tant intérieurement que dans le paysage. Arche aussi car le voyage que propose cette œuvre est une correspondance comme disait Baudelaire, bien que très ancrée elle désigne quelque chose au-delà d’elle-même. Etymologiquement un “templum” était un carré dessiné au sol pour désigner un espace consacré au ciel, c’était une correspondance du profane au sacré et c’est dans cette filiation que s’inscrit cet ouvrage. Arche enfin car le sacré pour nous aujourd’hui est la création première, c’est-à-dire la nature même, dont nous provenons d’une part mais dont nous sommes, dans une réalité environnementale en crise, les protecteurs et garants.

Ateliers participatif

 

Proposition d’actes de médiation

 

Judicaël Eymard propose comme actes de médiation de créer une seconde installation qui fasse naître un dialogue au sein la cité et réponde aux questions et inspirations portées par l’Arche. Cette seconde œuvre serait le résultat de plusieurs moments de création collective à travers des ateliers, et qui se rassembleraient en une grande cabane commune qui pourrait peut-être prendre place dans Jardin des Viantaises.

 

Ce grand projet, liant l’expérience du cyanotype, du transfert des végétaux sur tissu et de la vannerie sauvage, serait l’occasion de créer une nouvelle arche en construisant une grande cabane à partir de nos travaux et de glanage. Ces propositions artistiques sont en lien direct avec les questions environnementales que l’Arche soulève. L’enjeu est de recréer un contact poétique avec le paysage, dans une démarche proche de l’arte povera et du land art, créer des objets inspirants et respectueux ainsi qu’un lieu qui nous reconnectent. Vous pouvez voir un croquis d’un profil envisagé de cette cabane rassemblant les créations.

 

Judicaël Eymard peut donner une dimension intergénérationnelle à ce projet et pouvoir autant faire travailler des élémentaires sur les impression végétales, des collégiens sur la vannerie sauvage et la construction en bois de la cabane, qu’un EHPAD pour les cyanotyopes et la couture des tentures. L’enjeu serait de valoriser la coopération, les savoirs et les ressources sur place (végétation et osier du labyrinthe).

 

L'artiste désire proposer une pratique de vannerie sauvage à partir de glanage. L’idée serait de créer comme des tableaux, en forme rectangulaire et circulaire, à partir de la végétation que nous pourrions trouver sur place.

 


Il aimerait proposer tout un travail de collecte de végétaux pour créer de grandes tentures grâce à des impressions utilisant le procédé du transfert au tanin.

 

Judicaël Eymard souhaite utiliser la technique du cyanotype pour créer de grandes impressions au centre des tentures qui vont servir de cloisons à la cabane dédiée à la nature.


Détails techniques

DIMENSIONS

Hauteur colonne en céramique: 150cm

Hauteur de l'Arche: 190cm

Hauteur de regroupement des 4 pieds de L'Arche: 250cm

 

MATERIAUX UTILISES

 

Céramique

émail

osier

métal

 

CONDITIONS DE MONTAGE

Prairie non immergée

 

 



Réalisations passées