Fujak Olivier Huet et Margrit Neuendorf
& Amarsaikhan Namsraijav
Plasticiens
Saint-Lactencin (36) & MONGOLIE
Quelques mots sur les artistes
Les réalisation de Fujak et Amarsaikhan peuvent se décliner selon plusieurs approches, choisies en fonction de leur pertinence par rapport à l’événement, au thème s’il y en a un, au site bien entendu [et de façon prioritaire], et éventuellement aux interventions des autres artistes présents. Ces approches concernent d’une part le paysage habité : la place de l’homme dans la nature, le dialogue entre culture et nature, et le dialogue entre les êtres. Puis le paysage observé : la lecture du paysage et les façons d’amener le promeneur à regarder autrement un paysage. Le paysage décalé : le registre de la fiction et l’idée que la réalité n’est pas toujours ce que l’on croit, ou ce que l’on veut nous faire croire. Enfin, le paysage réinventé : la part du ressenti et de la sensualité du lieu ; une vision subjective du site, où la poésie, la mélancolie et la rêverie ont leur place. Bien sûr, ces différentes relations au paysage ne sont pas exclusives les unes des autres et elles s’entremêlent dans chaque intervention.
Le projet
Un chariot : les prairies du Roy forment un bel ensemble où l'on peut imaginer les vaches, les chèvres ou les brebis en pâture, et les convois attelés de bœufs parcourir ces étendues, en hors des périodes de crues. D'où l'idée d'un chariot, qui rappelle la traction animale, et symbolise aussi le concept de nomadisme et d'itinérance, qui perdure à travers l'histoire des hommes, sur toute les régions du globe et à toutes les époques.
C'est un lieu d'observation : l'emplacement et l'orientation de l'installation sont choisis pour offrir un lieu d'observation sur le paysage, les prairies de Beaulieu-lès-Loches et l'Espace Naturel Sensible ou alors sur la citadelle de Loches.
Les bovins, particulièrement les bœufs, sont utilisés comme animaux de trait. Ils sont en effet dociles, développent une bonne puissance de travail et sont résistants à l’effort.
On estime que l’homme a commencé à atteler des bœufs à des araires ou des véhicules à roues au cours du IVe millénaire av. J.-C.. Ces techniques inventées dans l’ancien croissant fertile ou en Ukraine ont par la suite connu un développement mondial. Ainsi, les bœufs ont été utilisés pour tirer des charrettes ou travailler les sols dans une vaste partie de l’Europe, mais également en Asie et en Égypte. Cette pratique était encore largement répandue en Europe jusqu’au XIXe siècle, le bœuf demeurant le principal animal de trait.
Ils ont accueilli en résidence
Ils ont donné des matériaux
Ils ont aidé à la réalisation
Ils ont aidé au financement de l'œuvre
