Aurélien dupuis

Photographe - plasticien

Villandry (37)


 

Nom du projet :

HAUT et NATURE

 

 

Site Internet :

aureliendupuis.dphoto.com



Quelques mots sur l'artiste

Aurélien Dupuis, photographe qui imagine un réel plus qu’il ne le chronique ou ne le sublime, promène sa sensibilité entre l’image et la matérialité du monde. Les photographies de ce professionnel de la mode et de la publicité construisent une narration fantaisiste, hyperréaliste et effrontée à la recherche de leur équilibre et d’une cohérence. Diplômé de quatre écoles d’art Estienne, ensaama Olivier de Serres, L ‘ENSCI et Les Gobelins en graphisme, design et photographie, Aurélien Dupuis – qui ne saura jamais choisir une spécialité – tente d’assouvir son besoin inextinguible et simultané de représentation et de fabrique.

C’est en transférant ce savoir-faire photographique – sens du cadrage et qualité de la composition –, ce goût du détournement et du décalage dans l’objet qu’Aurélien Dupuis projette ses sculptures. Un travail en miroir qui met sens dessus dessous le réel : une photographie qui capte un monde mental et un objet artistique à la limite du possible : ça s’empile sans tomber, ça tient en suspension dans l’air sans attache. Ses objets n’ont pas la prétention de lever le voile de l’ignorance pour nous guider vers la vérité. Ils sont investis de pouvoirs magiques et décidés de se jouer de la gravité du monde pour l’enchanter.

 

Le projet

Une élévation comme un pied de nez au clocher existant, une version ludique, imaginaire et surréaliste de ce repère historique, telle est la proposition de Aurélien Dupuis dans son œuvre « Haut et Nature ». Une colonne géante improbable qui s’élève comme par magie, plus haute qu’elle ne le pourrait naturellement. Symbole de la volonté des hommes de construire des monuments toujours plus près du ciel, cette sculpture est une version païenne du clocher. 

Les pierres de tuffeau utilisées proviennent du clocher de l’église abbatiale de Beaulieu-lès-Loches. Ces roches extraites des carrières environnantes et remplacées par des nouvelles, n’avaient plus de destination. Elles retrouvent ici une seconde vie, dans la tradition du travail naturelle et local d’antan. Elles échappent à ce statut de rebut pour devenir œuvre d’art. 

Ainsi ces blocs taillés, empilés en équilibre instable, regardent le clocher narquois pour lui dire : « nous renaissons, nous nous élevons à nouveau et nous allons te dépasser ! ».